Pacaya Samiria est une réserve naturelle qui couvre une grande partie de l’Amazonie péruvienne. Il y a plusieurs façons de l’explorer. J’ai choisi d’entrer dans la réserve Pacaya Samiria par Yurimaguas, à quelques heures de Tarapoto.
Un peu d’information sur la réserve naturelle
La réserve nationale Pacaya Samiria est l’une des aires protégées les plus grandes et les plus importantes du Pérou. Elle est située dans la région Loreto en Amazonie, à environ 183 kilomètres au sud-est de la ville de Yurimaguas.
La réserve couvre une superficie de 2 080 000 hectares et a été créée le 25 février 1972. Aujourd’hui c’est une destination populaire pour les amoureux de la nature, les ornithologues, les aventuriers et les chercheurs scientifiques en raison de sa biodiversité exceptionnelle et de son écosystème unique. On peut visiter la réserve soit par Iquitos, Nauta soit par Tarapoto, Yurimaguas et Lagunas (plus d’information détaillée sur comment arriver en bas de l’article).
La gestion de la réserve Pacaya Samiria est complexe. Il y a le SERNANP (Servicio Nacional de Áreas Naturales Protegidas por el Estado) qui s’occupe de la réserve et gère les entrées. Plusieurs opérateurs touristiques, dont un privé, proposent des séjours à l’intérieur de la réserve.
Biodiversité à Pacaya Samiria
Pacaya Samiria est le lieu de vie d’une abondante faune et flore.
A l’intérieur de la réserve se trouvent des lacs, marécages et trous d’eau où se réfugient plus de 130 types de mammifères (différents types de singes, le puma, le tapir, des rongeurs, chauve-souris, paresseux, dauphins gris et roses et lamentins). C’est aussi un paradis pour les oiseaux avec plus de 400 espèces d’oiseaux (parmi eux les aras bleus, des buses, des martin-pêcheurs) répertoriés. Vous y trouverez plus de 250 espèces de poissons (des paiches qui peuvent atteindre plus de 2 mètres, des piranas ou des poissons-tigres). Il y a aussi un grand nombre de reptiles et amphibiens, comme des boas ou des caïmans noirs, des lézards et des grenouilles et la tortue de la rivière. Durant votre séjour vous verrez aussi une multitude d’insectes, de papillons, libellules, phasmes ou fourmis.
Au niveau des plantes, vous avez le fameux « arbre qui marche » qu’on trouve aussi dans la réserve de Tingana, des arbres de aguaje (un palmier réputé pour son intérieur très nutritif) et d’autres espèces de palmiers, des bromélies et heliconias, des arbres de caoutchouc, des ficus et plein d’autres.
L’expérience de Pacaya Samiria
Je voyage avec l’opérateur Wonder Amazon et Jorge vient me chercher en fourgon aménagé à mon arrivée à Lagunas. Le trajet entre Lagunas et l’albergue Wonder Amazon dure 30 minutes. Lagunas est une petite ville où je me rends compte que les denrées sont chères, ce qui s’explique par le fait que presque tout est importé – au moins depuis Yurimaguas, si pas de plus loin.
L’albergue Wonder Amazon se situe donc à l’extérieur de la ville, à 50 m du poste de SERNANP où il faut prendre les entrées. Jorge, le propriétaire, vient tout juste de terminer d’aménager une 4ème chambre. Chaque chambre dispose de deux lits et d’une salle de bain privée. Des moustiquaires sont installées aux fenêtres et en hauteur, car les chambres sont ouvertes sur le toit. L’aménagement est plutôt ingénieux, je n’avais aucun moustique dans ma chambre !
L’ensemble dispose aussi d’une salle à manger (énorme) et la cuisine, le futur centre d’interprétation et l’endroit où charger appareil photo ou téléphone portable. La connexion internet est très limite, va falloir s’en passer durant quelques jours (évidemment, pas de connexion internet dans la réserve).
Après le dîner, trop copieux pour moi, comme si souvent, c’est repos pour tout le monde afin de pouvoir partir tôt le lendemain matin.
Comment se passe une sortie dans la réserve Pacaya Samiria ?
Dépendant du voyage que vous avez choisi, vous rentrez durant 3 à 12 jours à l’intérieur de la réserve. Il est évident que de plus longtemps vous resterez, de plus vous pouvez vous enfoncer au sein de la réserve, de plus vous avez de la chance de voir des animaux en liberté et surtout les fameux dauphins roses !
Il existe aussi des sorties à thème, par exemple un tour d’observation d’oiseaux ou un tour de pêche artisanale ou encore un tour de plantes. Je pars pour un tour de 4 jours / 3 nuits, ce qui me fait dormir dans deux différents endroits.
Mon expérience sur place : Jour 1 de Lagunas à Gloria
Miguel, mon guide, a déjà tout préparé la veille. Après le petit déjeuner, on part directement. Il a chargé le canoë avec tout ce qu’il nous faudra pour les prochains 4 jours : draps, moustiquaires, tente, papier toilettes, eau en bouteille pour boire, eau en container pour laver, ingrédients pour faire la cuisine, fruits et légumes, riz, pâtes, pommes de terre, café, lait – c’est incroyable tout ce qu’il faut d’un point de vue logistique !
J’aurais dû sortir avec une famille qui finalement n’est pas venue. J’ai donc le plaisir d’avoir mon guide pour moi toute seule. On part vers 9 heures, le trajet en bateau durera environ 4 heures. Wonder Amazon a inventé des sièges inclinés avec un système de cordes élastiques, ce qui permet de pouvoir se reposer le dos sur la chaise, ce qui est vraiment un plus !
Comme lors de ma première expérience en canoë dans la réserve de Tingana, proche de Moyobamba, j’adore glisser sur l’eau dans le canoë. Je trouve que cela incite à réfléchir, à regarder autour de soi, de prendre conscience de notre « petitesse » et de la grandeur de la nature. De plus qu’on s’enfonce dans la réserve, de plus on se sent en harmonie avec la nature.
Tout simplement magique !
Durant notre voyage (où c’est Miguel qui fait tout le travail de ramer), Miguel me donne des informations sur la réserve. J’ai beaucoup de chance, on a l’occasion de voir tout un groupe de singes frayles qui était en train de manger. On les entend en général avant de les voir. Un peu plus tard, ce sont des singes capuchino negro et finalement un groupe de capuchino blancos qui se trouvent sur notre chemin. Et je ne parle même pas de tous les différents hérons qui sont si beaux à regarder. D’abord majestueux, presque caché, ensuite en s’envolant en toute élégance – un spectacle unique, tout pour moi !
En glissant sur l’eau je vois aussi des tortues en train de se chauffer sur une branche tombée dans l’eau. Bientôt cela va être la saison des pontes des tortues sur les plages de la réserve.
Avant d’arriver à l’endroit de Gloria, j’ai aussi vu une loutre, des canards de l’eau, plusieurs sortes de martin-pêcheurs et un caméléon ! Heureusement que Miguel est avec moi, il a des yeux de lynx, il voit tout !
Arrivée à Gloria
A notre arrivée, Miguel m’installe dans ma « chambre » et se met à préparer notre déjeuner. La partie cuisine est partagée parmi tous les guides (chacun s’occupe de ces clients), mais elle n’est pas extensible. S’il y a trop de différents groupes, cela peut prendre plus de temps pour votre guide pour cuisiner votre repas.
Dans l’après-midi on part pour une promenade. Mais d’abord il faut prendre le canoë vers l’endroit appelé Yanayacu, l’eau noire. Effectivement, l’eau change de couleur et cela fait très bizarre, inquiétant même !
Marche dans la jungle
Au bout de 30 minutes on arrive à destination. En chemin on voit une petite anaconda, que c’est mignon ! Miguel attache le canoë et on enfile nos bottes en caoutchouc. On en a bien besoin, car on s’enfonce dans la gadoue. Ici on est vraiment dans la jungle, les moustiques le savent aussi.
Durant notre marche, il m’explique les différents arbres et leur utilisation comme médicine. Souvent les locaux coupaient quelques centaines de grammes d’écorce d’arbre, les laissaient macérer dans de l’alcool. Ils s’en servent ensuite comme onguent ou en prise quotidienne d’un petit verre.
Nous rentrons au bout de 2 heures, juste avant qu’il fasse nuit. Je prends une douche dans la rivière avant de dîner. Ensuite c’est coucher pour tout le monde à 20 heures, une fois que le générateur s’est arrêté.
A noter
Il vaut mieux partir tôt le matin, car à partir de 9h30, 10 heures le soleil commence à être très fort. Prévoyez toujours de la crème solaire proche de vous, un sweat-shirt manche long, une casquette et de l’eau. Au bout de plusieurs heures de canoë au soleil, vous ressentirez beaucoup la fatigue.
D’ailleurs une bonne routine matinale est de mettre la crème solaire et ensuite l’antimoustique – et pourquoi pas en plus l’antimoustique pour les vêtements. A renouveler plusieurs fois par jour selon nécessité.
Jour 2 de Gloria à Panthéon
Réveil matinal et petit-déjeuner avant de partir pour la prochaine étape. Je m’occupe de ma petite routine du matin : crème solaire et anti-moustique. Miguel de son côté, s’occupe du petit-déjeuner. Ce matin c’est omelette et tomates cuites pour le petit-déjeuner, avec une bonne tasse de café (soluble) et même du lait!
Une fois que Miguel a re-amenagé notre canoë et surtout tous nos affaires, on repart. C’est une autre journée magnifique où j’ai l’occasion de voir plein d’animaux, des oiseaux multicolores, un paresseux et plusieurs espèces de tortues. Les tortues sont sorties pour se bronzer sur des troncs d’arbres dans l’eau. Dès qu’on s’approche, elles disparaissent… Nous apercevons aussi des dauphins gris, mais c’est très difficile de les voir en entier. On voit juste un mouvement de dos brillant et voila.
Durant le trajet, Miguel m’apprend beaucoup de choses sur l’Amazonie, par exemple qu’il existe quatre différentes espèces de piranhas dans la réserve.
Arrivée à Panthéon
En arrivant à Panthéon, il m’explique que dans les années 70 il y avait un boom de caoutchouc. Beaucoup de monde est venu s’installer dans ce qui est actuellement la réserve. Panthéon était le cimetière à l’époque, car un endroit qui n’était pas inondable.
Il fait très chaud ce jour et je regrette de ne pas avoir mis un sweat-shirt à proximité pour mieux protéger mes bras.
On arrive à Panthéon fin matinée et Miguel re-installe tous nos affaires. Il met la nappe sur la table, sort tout ce qu’il faut pour la cuisine, verres, tasses, couverts et assiettes, une grande bouteille d’eau pour moi, le café, des biscuits, sucre et sel. L’organisation dans les cabanes ne peut que fonctionner en respectant les affaires de chaque groupe (et bien sûr, s’entre-aider si nécessaire).
Pendant que Miguel installe, je me rafraîchis et je remets une couche de crème solaire et d’anti-moustique.
Sur le site de Panthéon il y a deux personnes qui font partie des associations touristiques de la réserve qui s’occupent du lieu. Cela veut dire être sur place, faire en sorte qu’il y a du bois pour faire la cuisine, remplir les réserves d’eau de la douche et des WC, couper l’herbe sous la cabane.
Après le déjeuner (poissons et platanos fritos et salade de concombre), un énorme orage éclate. L’eau coule le long du toit, c’est un moment incroyable !
Activité de pêche
Quand le beau temps revient, Miguel et moi, nous partons pour faire de la pêche. D’abord on reprend le canoë jusqu’à l’endroit nommé Restringida qui n’est pas inondable (comme Panthéon). On remet les bottes et c’est parti pour une marche de 30 minutes jusqu’à la lagune Cocha Panthéon. Il y a énormément de poissons dans le lac ! Ils sautillent partout ! Miguel me fait une démonstration, mais manque de chance – le premier poisson s’enlève le hameçon et on n’a pas d’autre. Ce n’est pas grave, on commence notre chemin de retour et Miguel m’explique encore plus les arbres et leurs vertus médicinales.
Sortie de nuit
Hier soir j’étais fatiguée, mais aujourd’hui nous partons pour une sortie de nuit après le dîner à 20 heures. J’ai de la chance, car la nuit est illuminée par la lune. Je suis quand même mal à l’aise. C’est plutôt effrayant d’être à bord d’un canoë en Amazonie en pleine nuit. L’ambiance est mystique. Les arbres se dessinent à l’horizon. Miguel est parfaitement bien équipé avec une lampe frontale pour me montrer les animaux cachés dans les arbres.
En plus Miguel me montre comment on peut voir les crocodiles. En cherchant avec la lampe torche, on voit leurs yeux ! Ce n’est pas plus rassurant, car je me rends compte qu’on est entouré de crocodiles. Ce ne sont pas toujours de grands, mais 2 mètres est déjà pas mal. On voit aussi des grenouilles, des oiseaux endormis.
Miguel me raconte des légendes amazoniennes ce qui n’aide pas pour me sentir mieux, parce que cela parle des personnes disparus… Finalement je suis plutôt contente quand on retourne à Panthéon.
Ceci est une expérience personnelle. Je vous dis aussi que les enfants de 8 et 14 ans d’une famille française que j’ai croisé dans la réserve ont adoré la sortie de nuit. C’est même leur sortie préférée !
En rentrant à la cabane, tout le monde dort déjà. Je me prépare et m’allonge dans la tente que Miguel m’a monté. C’est vraiment bien, je suis protégée des moustiques et j’ai aussi un peu plus d’intimité.
Jour 3 – De Panthéon retour à Gloria
Retour à Gloria ce matin. Vu mon expérience de hier, je suis mieux préparée aujourd’hui. J’ai un sweat juste à côte de moi pour me changer dès que le soleil tapera trop fort.
Durant le trajet, Miguel me raconte des légendes amazoniennes et des parfums d’amour qui se faisaient régulièrement à une certaine époque. On croise plusieurs canoës qui s’enfoncent vers Panthéon. Il va y avoir plus de monde ce soir.
J’ai encore une fois l’occasion de voir plusieurs groupes de singes dans les arbres, mais aussi deux paresseux ! On voit aussi des anacondas, mais heureusement ils sont plutôt petits.
Miguel m’explique aussi le programme de SERNAP concernant les tortues. Il y a des actions de sauvetage des nids et oeufs des tortues pour ensuite les faire éclore sur des plages « artificielles » pour pouvoir mieux les surveiller.
En arrivant à Gloria, il y a tout un groupe de Russes sur place. lls sont là pour pêcher. Leur équipe se compose d’une guide bilingue et plusieurs orientadores locales pour faire la cuisine. Sinon il y a plein d’autres clients, des jeunes couples et un Irlandais voyageant en solo. Au total on doit bien être 20 personnes ce soir !
Après que Miguel m’a installée dans la même chambre qu’à l’arrivée, il prépare le déjeuner. Une fois que le soleil est moins fort, je vais me laver dans la rivière – en faisant attention de ne pas trop me laisser grignoter par les petits poissons.
Aujourd’hui cet après-midi libre. Miguel a bien voulu me proposer une autre sortie pêche, mais j’étais très bien à l’ombre en train de parler avec les autres voyageurs.
Jour 4 – De Gloria à Wonder Amazon
Nous partons tôt aujourd’hui, à 6h20, car il faut environ 6 heures pour faire le trajet de retour à l’albergue Wonder Amazon – c’est tout en contre-courant. Nous voulons surtout éviter qu’il va faire trop chaud. Sur le chemin je vois un grand Toucan et plusieurs singes.
Le soleil ne sort finalement que vers 10 heures, c’est juste à ce moment que la magique opère. Un groupe d’au moins 20 singes capucins blancs traverse la rivière. On les voit arriver un par un sur une grande branche et se lancer dans l’arbre en face. Miguel a immobilisé le canoë et nous restons là en train de regarder le spectacle. Je me sens tellement privilégiée !
Mais ce n’est pas tout ! Un peu plus tard, en observant un autre groupe de singes dans les arbres, il y en a un qui tombe ! Juste à quelques mètres de nous, le petit singe est tombé net – Miguel s’est approché pour voir. Pas de souci, il s’est relevé et s’est relancé dans le prochain arbre.
Vers 11 heures je mets des manches longues et je me couvre la nuque, le soleil est fort et il faut très chaud.
On arrive à l’albergue Wonder Amazon vers midi. Miguel est content, il a pulvérisé son propre record !
Logements à l’intérieur de Pacaya Samiria
Au sein de la réserve, il y a plusieurs stations d’arrêt pour les touristes et leurs guides. En général ce sont des cabanes avec un toit, une cuisine au feu du bois et des tables et chaises pour pouvoir manger. En marchant sur un petit ponton, on arrive à la partie WC et douche, chaque espace fermé par un rideau. Les toilettes sont sans lunettes et chacun amène son papier toilette. La douche est un grand container avec l’eau du fleuve et une carafe (une bouteille en plastique découpée) pour pouvoir prendre l’eau, se mouiller et rincer.
A Gloria il y a plusieurs « chambres », ce sont des espaces séparés par des planches en bois avec un rideau comme porte. Chaque espace dispose d’un ou deux lits avec matelas et d’une table. C’est le guide qui s’occupe de faire votre lit (il a amené les draps), et de vous installer le moustiquaire.
A Panthéon il n’y a pas de chambres séparées. Vous dormirez soit sur un matelas par terre, protégé par un moustiquaire, soit (dépendant de l’opérateur avec lequel vous partez) si vous souhaitez avoir un peu plus d’intimité dans une tente.
Comment arriver à la réserve Pacaya Samiria ?
Pour vous rendre à la réserve nationale Pacaya Samiria depuis Lima, c’est plutôt facile:
- Vol jusqu’à Tarapoto : Tarapoto est la ville la plus proche de la réserve Pacaya Samiria et est généralement le point de départ pour les voyages vers la réserve.
- De Tarapoto à Yurimaguas : Une fois à l’aéroport de Tarapoto, prenez un taxi ou un véhicule privé pour vous rendre à la ville de Yurimaguas, qui est située à environ 130 kilomètres, environ 2h30 à 3 heures de route.
- De Yurimaguas à Lagunas : Yurimaguas est le port de départ pour Lagunas, d’où vous rentreriez dans la réserve Pacaya Samiria. Je recommande de vous informer en avance de l’horaire du départs de bateaux. Souvent les bateaux partent tôt le matin. Le trajet dure environ 4 heures.
- Une fois arrivée à Lagunas, votre opérateur touristique local viendra vous chercher.
En voyageant avec Wonder Amazon, vous avez l’expertise sur place en plus. Déjà lors de votre réservation et dépendant de l’heure de votre arrivée à Tarapoto, Jorge peut vous informer sur la possibilité de prendre le bateau Yurimaguas – Lagunas le même jour ou s’il faut compter une nuit à Yurimaguas.
Une fois arrivé à Yurimaguas, Jorge ou sa femme Lidia vous attendent. Ils auront déjà pris vos billets pour le bateau de Lagunas et ils vous accueillent avec un petit arrangement de bienvenue pour embarquer sur le bateau : une bouteille d’eau, un fruit, des biscuits salés et chocolatés pour pouvoir patienter jusqu’à l’arrivée à Lagunas pour manger.
Quel endroit choisir pour visiter l’Amazonie péruvienne : Pacaya Samiria par Yurimaguas, Iquitos, Puerto Maldonado ?
Cette question vient souvent dans les groupes Facebook, à savoir où c’est le mieux ? Je ne pense pas qu’on peut répondre sur cette question. Tout dépend de vous, de votre budget, de votre itinéraire etc.
Si vous êtes déjà dans le sud et passez par Cusco, il est logique de rejoindre Puerto Maldonado en bus de nuit ou en vol direct (de nouveau possible après la pandémie) pour visiter l’Amazonie. Pas besoin de repasser par Lima pour prendre un vol pour Iquitos ou Tarapoto.
Par contre, si vous avez prévu de découvrir la route nord du Pérou, en passant par la côte, Trujillo, Chiclayo, Cajamarca, Chachapoyas et finalement Moyobamba et Tarapoto, la visite de Pacaya Samiria par Yurimaguas va parfaitement avec votre itinéraire !
Conseils de santé pour visiter l’Amazonie péruvienne
Voyager en Amazonie péruvienne nécessite une certaine préparation en matière de santé, car la région peut présenter des défis en termes de maladies tropicales et de conditions environnementales. Voici quelques recommandations générales en ce qui concerne les médicaments et les précautions à prendre pour assurer votre santé pendant votre séjour :
- Prévention des piqûres d’insectes : Les insectes porteurs de maladies sont courants en Amazonie. Utilisez des répulsifs anti-moustiques contenant du DEET, portez des vêtements longs et légers pour couvrir votre peau, et prévoyez de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.
- Hydratation : L’humidité et la chaleur de l’Amazonie peuvent entraîner une déshydratation. Buvez de l’eau en bouteille ou traitée de manière sûre pour éviter les problèmes gastriques.
- Soleil : La région amazonienne peut être très ensoleillée. Utilisez un écran solaire à large spectre pour protéger votre peau des rayons ultraviolets.
- Assurance voyage : Assurez-vous d’avoir une assurance voyage qui couvre les soins médicaux et les évacuations d’urgence en cas de besoin.
Vaccins et médicaments
- Consultez un professionnel de la santé : Avant de voyager en Amazonie péruvienne, il est fortement recommandé de consulter un médecin spécialisé dans les maladies tropicales ou un médecin de voyage. Ils pourront vous fournir des conseils spécifiques en fonction de votre état de santé, de vos antécédents médicaux et de la durée de votre séjour.
- Vaccinations : Assurez-vous d’être à jour avec vos vaccins de base, tels que le tétanos, la diphtérie et la polio. Pour la région amazonienne sont recommandés les vaccines contre la fièvre jaune, l’hépatite A et B, la typhoïde et la rage.
- Antipaludiques : La malaria est présente dans certaines parties de l’Amazonie péruvienne. Consultez un professionnel de la santé pour déterminer si vous avez besoin de médicaments antipaludiques avant et pendant votre voyage.
- Médicaments de base : Emportez une trousse de premiers soins avec des médicaments de base tels que des antalgiques, des antihistaminiques, des médicaments contre les maux d’estomac, des médicaments antidiarrhéiques et des médicaments contre les nausées.
Chaque voyageur a des besoins individuels, il est vivement recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de voyager en Amazonie péruvienne pour obtenir des conseils médicaux personnalisés en fonction de votre situation.